Montant de l’aide (ICMUB) : 129 000 €
Durée : Juin 2024 – 18 mois
Responsable scientifique : Pierre Le-Gendre
Descriptif du projet
Les contraintes liées aux nouvelles directives nationales et européennes en matière de réduction des plastiques et emballages à usage unique créent un besoin urgent de nouveaux emballages alimentaires. La stratégie 3R (Réduction Réemploi Recyclage) vise 20 % de réduction de ces emballages plastiques à usage unique d’ici fin 2025 et leur interdiction en 2040. Dès janvier 2025, les contenants alimentaires en plastique de cuisson et de service seront interdits en restauration collective scolaire et universitaire (loi EGalim). Si les plastiques pétro-sourcés dominent encore ce marché, les industriels ont développé des produits biosourcés biodégradables (notamment en milieu marin) et biocompatibles. Leur mise en œuvre sur du papier ou carton passe cependant encore par des techniques complexes ou qui ne répondent pas totalement aux objectifs de recyclabilité.
Ce projet propose de développer une fonctionnalisation de surface par une couche de polymère biodégradable et compostable. Ainsi l’étanchéité à l’air (l’humidité et l’eau) autorisera l’usage de matériaux cellulosiques sans recours aux plastiques pétro-sourcés. Le coeur de cette nouvelle solution technologique protectrice utilisable notamment pour le marché des aliments humides est l’utilisation de nouveaux catalyseurs écocompatibles capables de rivaliser avec les catalyseurs écotoxiques à base d’étain tels que ceux utilisés actuellement dans l’industrie pour la synthèse d’acide polylactique. Le procédé devra être adapté pour s’intégrer avec le minimum de perturbation dans une chaine industrielle de production et il conduira à des sandwichs papier/polymère d’avenir, offrant des solutions biodégradables, recyclables et performantes.
Partenaires :
- UMR PAM (Thomas Karbowiak) – Dijon